Dans la vie de tous les jours, nous entendons nombreuses idées reçues à ne pas considérer. Concernant le fonctionnement du cerveau, ces fausses croyances sont appelées des neuromythes contrairement aux neurosciences qui étudient scientifiquement le fonctionnement du système nerveux. Voici quelques exemples de ces idées reçues se rapportant à l’apprentissage.
Le style d’apprentissage
Grâce à nombreuses expériences, les neuroscientifiques ont pu démontrer que nous n’avons pas styles d’apprentissage. Il y a bien des personnes qui retiennent mieux grâce à la visuelle, à l’auditive ou la manipulation des objets. Toutefois, il s’agit d’un choix, d’une préférence ou de la sensibilité de chacun. En formation professionnelle, à l’école ou à l’institut, l’important n’est pas de dispenser des cours avec des méthodes d’apprentissage qui plaît à chacun, mais d’en bénéficier le groupe. Par ailleurs, si la théorie s’avère être vraie, d’autres sens comme l’odorat ou encore le goût ne sont pas pris en compte. Les styles d’apprentissage vont au-delà du visuel, de l’auditif et du toucher.
Quel âge pour apprendre ?
Avez-vous déjà entendu dire qu’avec l’âge la capacité d’apprendre décline ? Ceci est encore un neuromythe. Il n’existe pas d’âge limite pour l’apprentissage. En vérité, les performances de notre cerveau évoluent avec l’âge et s’adaptent à notre manière de vivre et nos besoins pour retenir des informations. D’ailleurs, beaucoup de retraités qui retrouvent du temps pour eux réussissent à apprendre des instruments de musique, une nouvelle langue, etc. Selon les études, à chaque âge, il existe des points forts.
La vérité sur les multitasking
Si vous pensez qu’en faisant plusieurs choses à la fois vous allez plus vite et que votre cerveau a une incroyable capacité, navré de vous décevoir, ceci est une illusion, un autre neuromythe. Ce mode de travail n’est ni un mérite, ni de l’intelligence accrue, il s’agit d’efforts supplémentaires, d’une charge cognitive importante qui favorisent la détérioration de notre cerveau. D’après une imagerie cérébrale, on a constaté que notre cerveau passe d’une tâche à l’autre très vite.
À propos de l’auteur