Depuis 2013, il faut être titulaire d’un diplôme d’État de niveau master 2, soit bac+5 pour pouvoir exercer le métier de sage-femme en France. Les formations sont dispensées dans des établissements agrées. L’essentiel du cursus se passe dans les centres hospitaliers universitaires.
Le déroulement des études pour devenir sage-femme
L’obtention du diplôme d’État en sage-femme se passe en trois étapes. L’étudiante commence par faire une année de formation générale sur la santé humaine. Le cursus proprement dit inclut deux cycles de deux ans chacun qui comprennent des formations théoriques et pratiques. En deux années, l’étudiante peut déjà gérer les cas d’accouchement simples. Un système de suivi permet de valider les connaissances acquises. Il y a aussi un examen final et une mémoire à présenter au terme des 5 années d’études universitaires.
Une formation accessible uniquement par voie de concours
Dans l’Hexagone, l’accès à la formation pour devenir sage-femme fait l’objet d’un concours très sélectif. Concrètement, il va falloir une année d’étude au tronc commun des métiers de la santé. Il s’agit d’une étape obligatoire partagée avec les étudiants en médecine, en odontologie. C’est seulement après cette année qu’il faudra se présenter aux concours organisés par les 35 écoles de sages-femmes de France. Le taux d’admission est de 15% seulement. Il est possible d’entrer dans la fonction publique ou de basculer dans le secteur privé.
D’autres détails concernant cette spécialité
Il est possible de poursuivre les études de sage-femme jusqu’au doctorat en périnatalité. La formation suit le système LMD (licence-master-doctorat). De manière générale, ces professionnelles touchent un peu moins de 3000 euros par mois lorsqu’elles disposent de suffisamment d’expérience. Il est aussi possible, pour les hommes de poursuivre la formation de sage-femme. Ils s’appelleront alors maïeuticiens à la fin de leurs études. Les hommes comptent environ 2% des effectifs.
À propos de l’auteur